L’expression coopération décentralisée internationale désigne toutes les formes de coopération et d’échanges que les collectivités territoriales ou leurs groupements peuvent développer avec des autorités ou des collectivités territoriales étrangères, et ce, dans le cadre du respect des engagements internationaux du Royaume.

Elle prend des formes multiples notamment :

  • Les jumelages,
  • La conclusion de conventions ou accords de coopération et d’échanges,
  • L’adhésion à divers réseaux d’organisations internationales non gouvernementales des pouvoirs locaux « OING ».

La coopération décentralisée permet de faciliter l’accès à des zones géographiques que la coopération entre Etats ne permet pas d’atteindre et s’inscrit dans une perspective solidaire permettant à chaque territoire d’exister à l’international et de s’ouvrir à des pratiques différentes sur des sujets aussi universels que les Objectifs du Développement Durable, la bonne gouvernance, l’amélioration des conditions de vie des citoyennes et citoyens, la lutte contre le réchauffement climatique.

Les actions menées par les collectivités territoriales s’inscrivent dans la durée ;

Les actions se mesurent d’abord en termes d’échange de savoir-faire, d’appui institutionnel et de formation. Il ne s’agit donc pas de décentraliser la coopération de type classique, mais bien d’une coopération spécifique menée par une autorité locale à destination d’une autre localité locale pour partager une expérience de gestion locale et de développement d’un territoire ;

Les programmes de coopération décentralisée sont le résultat d’une réflexion concertée entre les deux autorités locales. C’est d’abord une coopération "à la demande", puisque le point de départ est l’expression de besoins de la part de l’autorité locale du sud. C’est à partir de cette demande, ensuite négociée, que la collectivité territoriale examine en fonction de son savoir-faire et de ses capacités financières ce qu’elle peut apporter pour répondre à cette demande ;

Enfin la coopération décentralisée est aussi spécifique par sa capacité à mobiliser ou accompagner les acteurs locaux du territoire. Il s’agit en effet d’une relation directe entre deux communautés, deux territoires motivés pour des intérêts réciproques.

Par ailleurs, l’action internationale des collectivités territoriales, qui s’inscrit toujours dans une perspective solidaire, est devenue aujourd’hui stratégique, à la fois pour permettre à chaque territoire d’exister à l’international et de s’ouvrir à des pratiques différentes sur des sujets aussi universels que les Objectifs du Développement Durable, la bonne gouvernance, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, le réchauffement climatique, etc.

 

Aussi, les collectivités territoriales, par le biais de la coopération décentralisée internationale sont-elles tentées d’exister d’une manière de plus en plus autonome vis-à-vis des Etats, y compris sur la scène internationale. Elles sont capables de se concerter entre elles, de partager leurs expériences et de coopérer sur des sujets concrets, qu’il s’agisse des services à la population (transports, service de l’eau, politiques culturelles…), de gouvernance locale, mais aussi de développement économique.

 

 Télécharger le bilan de la coopération décentralisée internationale des collectivités territoriales